De l’échauffement au piano

Dans la pratique de toute discipline requérant l’adresse du corps, l’échauffement s’imposent comme une étape incontournable. C’est le cas lorsqu’on joue au piano. Pour avoir un doigtier rapide et précis, il faut prendre 10 à 15 minutes par jours pour s’exercer.

Mais, pourquoi s’échauffer ?

Nombreux sont les musiciens qui minimisent, voire même qui oublient l’échauffement alors que c’est une étape indispensable. En effet, ils considèrent que la musique est simplement une histoire de feeling et que le travail n’a pas son mot à dire. Non seulement l’échauffement permet d’améliorer la technique du pianiste. Mais, c’est aussi un excellent moyen pour prévenir les blessures. Effectivement, lorsque les doigts sont bien échauffés, les risques de tendinite du doigt sont écartés. Une fois bien échauffés, les doigts sont plus souples et ont plus d’endurance.

Mais, comment s’échauffer ?

S’échauffer au piano revient à faire quelques exercices de doigter de base. Il faut commencer par l’enfoncement simple pour muscler les doigts. L’exercice consiste à enfoncer toutes les touches sous les doigts. L’idéal c’est de commencer à 60 à la croche. Mais, même à un tempo modéré, l’exercice maintient toujours son efficacité.
Par la suite, on enchaine avec un déplacement vertical requérant un étirement vertical. Cet exercice regroupe 4 mouvements :
• Enfoncer la touche en veillant à ne pas plier le doigt ;
• Descendre le doigt le plus bas possible tout en les maintenant enfoncés ;
• Placer le doigt sur une touche sans la faire sonner ;
• Lever le doigt le plus possible.
La suite de l’échauffement consiste à un déplacement horizontal visant à un étirement horizontal. En pratique, les mouvements ressemblent à ceux dans l’étirement vertical, mais au lieu d’étirer les doigts sur l’axe vertical¸ on le réalise sur l’axe horizontal c’est-à-dire que les doigts sont étirés vers la gauche.